Anthony Aaron Ambler || Gardien

Anthony A. Ambler

« Petite citation »

CARACTÈRE DU PERSONNAGE

Fumeur ✖ Trop confiant ✖ Mysterieux ✖ Chieur ✖ Franc ✖ Aimable ✖ Drôle ✖ Protecteur ✖ Intelligent ✖ Casse-cou ✖ Poète ✖ Cultivé ✖ Têtu ✖ Pas modeste ✖ Bavard

Pour être honnête, je ne suis pas ce jeune homme, timide et introverti sur lui-même de mon enfance. Je ne suis même pas sur que ce gamin était bien moi. Je ne suis pas non plus un homme très humble. Même si je peux me montrer modeste lors du travail, concernant ma vie privée je peux me montrer très perturbateur et trop confiant, mais le problème c’est que j’ai acquis cette confiance à force d’avoir raison. Je suis quelqu’un qui fonce sans reculer lorsque j’en ressens le besoin, sans doute parce que lorsque j’ai une intuition, je suis celle-ci. Mon intuition est ma meilleure amie, j’ai appris à ne faire confiance qu’à elle. Je suis un homme têtu et casse-cou –sans ille à la fin je précise…-, l’hôpital à donc souvent M 3A en visite, pour un bras cassé, sans doute un poignet foulé. Pour le moment, il ne m’est jamais rien arrivé de grave, et j’espère que ça continuera ainsi. Je ne manque pas d’humour, et prend souvent les dires et faits des gens au deuxième degré. Moi-même, je parle souvent pour ne rien dire, ou dire des choses illogiques. Certains pourront dire que c’est philosophique, d’autres que c’est du charabia. Moi je pense que ce sont des dires camouflés de la vérité elle-même. Je suis quelqu’un de très cultivé, et quelqu’un de très poétique. A force d’être seul dans mon enfance, j’ai fais seul ma culture générale, et souvent j’apprenais ou écrivait des poèmes. J’ai donc acquis un vocabulaire plutôt poétique, que je n’emplois pas tous les jours heureusement pour vous, comme pour moi ! Je fume beaucoup. J’ai commencé très jeune, effaçant ma solitude dans la fumée de tabac comme celle de la chicha, de l’herbe et de tous ces machins dégueulasses mais dont on ne peut plus se passer. Je pense que pour moi, il est trop tard pour arrêter, j’ai bien essayé, et même avec mon mental d’acier, je retombe toujours dedans, que ce soit en soirée, lorsque je suis heureux ou stressé…  Je suis quelqu’un de très protecteur envers les autres, je déteste voir les jeunes souffrir devant mes yeux ou, lorsqu’un semble perdu, écarter des autres, je le prends souvent son mon aile, et je l’aide comme je peux. Car s’il finit comme moi à son âge, je ne pourrais pas me le pardonner. Je suis quelqu’un à qui on peut faire confiance, je suis discret, heureusement pour moi. Je sais mentir quand il le faut et dire la vérité quand c’est nécessaire aussi. Pour résumé, j’ai beau être un fumeur de première, quelqu’un de trop confiant, un chieur certaines fois, d’autres fois un connard, je l’avoue. Mais je suis quelqu’un de gentil, d’aimable et de drôle, protecteur et intelligent.

DESCRIPTION DU POUVOIR

Mon pouvoir est sans doute très pratique, comme il peut être un terrible fardeau pour moi. J’ai le pouvoir de réussir à me métamorphoser et qui que ce soit, comme une personne célèbre ou encore un simple inconnus, je peux aussi me transformer en quelqu’un inexistant. Mais pour ce dernier, il me faut une énergie inconsidérable, malgré mes années d’entraînement, il me faudra toujours prévoir cette métamorphose à l’avance, et ainsi prendre des forces, ou je risque d’y perdre la vie en puisant dans l’énergie stockée au fond de mon être.

Lors de ma transformation, je passe par une certaine étape, qui n’est pas belle à voir je le crains. C’est pour ça que j’évite évidemment de le faire en publique lorsque j’étais à l’académie ou que j’y suis encore, afin de voir s’il y a de potentiels futurs gardiens dans les rangs, ou encore savoir si les sorciers ayant eu recours à mon aide sans le savoir pour découvrir leur pouvoir vont bien. Car à force de les traquer, j’apprends à les connaître, c’est comme si je m’immisçai à leur vie afin de savoir ce qui les fera user de leur pouvoir ou non.

HISTOIRE DU PERSONNAGE

Je suis un parisien né. Ma venue au monde s’est faite un 17 janvier 1989, à un célèbre hôpital parisien. Mon père était un anglais, ma mère, une française. Et ils se sont rencontrés alors que mon père, aussi doué que moi, s’était cassé une jambe, ma mère, en talentueuse infirmière s’était occupée de lui alors que cet idiot criait tout ce qu’il pouvait en en faisant des tonnes, pour seulement une petite jambe cassée. Bien sur, je dis ça, mais il n’y a rien de méchant. C’est affectif.

J’ai toujours été proche de ma mère, un peu trop d’ailleurs, on nous le reprochait souvent, à elle comme à moi, elle, trop mère poule, m’empêchant selon mes professeurs de m’affirmer. Mais, elle comme moi, nous savions que ce n’était pas pour ça que j’étais si distant avec les autres. Elle savait que je n’étais pas normal, et je savais qu’elle non plus. Mon père ? Il était au courant, mais il ne s’est jamais immiscer dans nos soucis de dons. Ma mère s’occupait donc de moi, comme si j’étais encore un nouveau né, tandis que de temps en temps j’allais faire le con avec mon père, revenant hilare de la pêche, trempé jusqu’aux os, ou encore avec une cheville foulée, à force de recommencer, encore et encore les pistes noires aux montagnes. J’étais comme mon père, j’aimais faire l’idiot, sans penser à ce qu’il se passerait ensuite. Heureusement, il ne nous est jamais rien arrivé de grave, car je savais que si c’avait été le cas, la foudre de ma mère se serait abattue sur nous, au figuré comme au propre. Oui, ma mère avait un pouvoir assez particulier, elle pouvait faire apparaître la foudre, s’en servir pour se défendre… Tandis que moi, j’avais un pouvoir particulier, j’avais une certaine aptitude à changer d’apparence, en passant d’abord par une étape peu plaisante à l’œil.

Ça m’est arrivé pour la première fois alors que je me cachais, je faisais un cache-cache avec mes cousins, tandis que l’unes de mes cousines s’occupait de nous surveiller. Je ne savais pas quoi faire, où me cacher, et celui qui était chargé du compte à rebours avait bientôt finis. Je devais trouver quelque chose, et là, tout d’un coup, une douleur atroce sur le visage, comme si on me le tirait, encore et encore dans tous les sens. S’en était devenu impossible à supporter, et j’ai commencé à crier. Crier, encore, toujours plus fort, jusqu’à ce que ma cousine me découvre et commence à prendre peur. Quelques minutes après, je luttais toujours contre la douleur, m’empêchant ainsi de changer de visage, restant avec des horreurs sur le visage. C’est plaies de partout, la peau presque enlevée, des cicatrices… Ma mère est finalement arrivée, et mon cœur s’est calmé, la douleur, partie. J’avais 5 ans.

L’année suivante, j’ai pris conscience grâce à ma mère de mes pouvoirs, elle m’a longtemps aidé à les maitriser ainsi qu’à contenir ma douleur. Crier en pleine rue alors que je change de visage et de corp, c’était tout bonnement à éviter ! Elle a démissionné de l’hôpital pour être avec moi, me faisant les cours à domicile. Je ne pouvais pas aller à l’école tant que je ne contrôlais pas mon pouvoir.

Cinq années après, je pu enfin retourner à l’école, mais je n’étais pas à jouer et à discuter avec les autres élèves. C’était comme si j’étais quelqu’un d’autre. Pendant cinq ans, j’avais réussi à m’affirmer, à contrôler mon pouvoir du mieux que je pouvais pour mon jeune âge. Et là, maintenant que je pouvais être qui je voulais, je restais moi, sans l’être vraiment. J’avais perdue toute cette confiance, tout cet orgueil. J’aurais pu être qui je voulais, mais je n’en profitais pas. Pourquoi ?

J’ai commencé à fumer, cette année là. Ca me permettait de me rassurer, mes notes n’étaient pas excellentes, et ma mère m’en voulait. Après tout ce qu’elle avait fait pour moi. Mais je fumais, je fumais pour combler la solitude que j’éprouvais au plus profond de moi. Fumer à 11 ans, c’est très jeune. Beaucoup trop. Mais ma mère ne le remarqua jamais, sans doute parce qu’elle-même fumait, et qu’elle était bien trop habituée à l’odeur pour s’en rendre conte. Quand a mon père, lui, c’était le cigare. Personne ne pouvait s’en rendre conte.

Un an après cette admission au collège, j’ai entendu parler d’une école. Une école faite pour les enfants comme moi. Je pourrais être moi ! J’en ai longtemps discuté avec ma mère, d’abord réticente à cette idée. Mais que faire ? Elle savait que je n’étais pas heureux, elle qui m’avait dit d’être moi-même au collège, elle n’avait jamais compris qu’être moi-même, c’était changer d’apparences. Chose que je ne pouvais pas faire au collège des mortels. Nous en avons discuté, cinq longs mois, je lui promettais que j’allais faire des efforts à l’école, que j’allais lui ramener de bonnes notes, que je viendrais les voir elle et papa dès que je le pouvais. Elle a finalement accepté de m’y faire y aller.

A 18 ans, j’eu envie de ne pas être simplement un sorcier comme les autres. Je voulais être Gardien. Jusque là, je m’étais maintenu à être dans la classe B, mis dès lors, je décidai de me surpasser, jusqu’à mes 20 ans. Atteindre la classe A, afin d’être un bon gardien, avoir le plus de chances possible. C’était décidé. Ma profession dans ma vie magique serait d’être un gardien.

C’est dès que j’eu 20 ans que je me présentai devant le ministère de la magie. Leur faisant vœux de devenir un Gardien. J’attendis plusieurs heures avant d’avoir leur réponse, une réponse positive, qui me rendit plus heureux que tout. Je suivis dès cet instant un nouvel entrainement, un nouveau planning, un nouveau but. J’avais eu ce nouveau don que seuls les gardiens ont, j’avais la possibilité de savoir qui n’avait pas encore découvert son pouvoir, afin de les aider. J’avais appris, je m’entraînais, je m’exerçais. Tout était parfait. A 22 ans, je réussi à acquérir le dernier don indispensable aux gardiens, le don de pouvoir s’éclipser, de ne pas se faire repérer. Les trois dernières années d’apprentissages furent surtout pour moi de la pratique. J’aidais mon mentor à découvrir les futurs élèves d’Arménia, et je l’aidais à leur faire découvrir leur pouvoir.

Je suis maintenant Gardien en par entière depuis mes 25 ans, depuis janvier 2014.